Périple de Jean-Louis et Jérôme
de Bâle jusqu'à Constance en suivant le Rhin puis ils rejoignent le Danube à Donaueschingen jusqu'à Plattling, près de Passau.
Conclusion
Après les deux randos de 2021 et 2022 organisées par Jean Louis sur l'Eurovélo 6, Nevers-Mulhouse et St Brévin-Nevers, avec la super équipe que vous savez. Après la partie autrichienne de Passau à Vienne avec mon épouse sur la recommandation de Jean Louis en 2015, j'ai eu envie de boucler la boucle et de faire la partie allemande qui est aussi un peu suisse. Mais sans camion, avec bagages, avec Jean Louis qui a bien voulu m'accompagner et avec moteur et bonne humeur.
D'un commun accord, nous décidons de partir de Bâle. TGV avec vélo jusqu'à Colmar. TER pour Bâle. Départ le lundi 5 Juin.
Première erreur : ne pas arriver à Bâle un lundi : tout est fermé.
Recommandation : surtout ne pas rater le musée du papier et de l'imprimerie (au moins 2 ou 3 heures et y déjeuner, restaurateur français). Pour le reste vieille ville et Kunst museum classiques.
Au niveau des pneus
La route est la plus longue des 4 : 800km
La route est la plus "dénivelée" : 4 800 m. Quelques belles montées aux châteaux, mais pas que.
Record de pente battu par le GPS de Jean Louis : 20%.
La route est la moins goudronnée des 4, avec quelques parties assez caillouteuses.
ça reste pourtant un très beau parcours.
Au niveau des yeux
On longe beaucoup moins le Danube qu'en Autriche, même si on le suit de loin mais :
Ah les chutes du Rhin…
Ah les maisons peintes de Stein am Rhein et beaucoup d'autres
Ah les ponts couverts
Ah les jolies côtes pour accéder à châteaux et points de vue
Ah le lac de Constance et les fleuves tous plus clairs les uns que les autres
Ah les jolis villages aux larges rues sans trottoirs, aux belles et grosses maisons
Ah les paysages fleuris, les champs de coquelicots et bleuets dans les blés
Ah les églises baroques tout le long de la partie allemande. La palme à l'abbaye de Metten.
Ah etc…
L'impression générale est qu'on traverse des pays riches : maisons, villages anciens, rues larges très propres et bien entretenus, champs opulents, grosses voitures qui semblent toutes sorties d'usine la veille. La population parle rarement français, souvent anglais (pas toujours même dans certains hôtels) mais est très accueillante.
On y a mangé avec l'accord des cultivateurs, les meilleures fraises cueillies sur l'arbre, bu des bières variées mais toujours bonnes, des vins locaux qui valent le détour et bien sur mangé des saucisses et de la choucroute.
On m'avait dit en France que les trains allemands ne prenaient pas les vélos. C'est non seulement faux, mais plutôt mieux qu'en France : places plus larges et plus nombreuses. Le retour est un peu compliqué avec 3 changements pour retour à Strasbourg, mais Jean Louis avait bien fait les choses et malgré un retard et une correspondance manquée, on est revenu en une journée à l'heure prévue.
Un grand merci à Jean Louis qui connait la route par cœur et se souvient de tous les endroits marquants, les bonnes adresses, les petits détours qui valent le coup… et les incidents de ses nombreuses rando précédentes : ici Pierre a crevé, là Paul est tombé, ailleurs Jacques s'est perdu… et l'histoire, la géographie, la littérature des lieux… Quelle mémoire ! Mais vous connaissez tous ses road books.

































